samedi 27 octobre 2012


http://www.demainonline.com/2012/10/25/plus-jamais-un-autre-aid-sans-nos-proches

Plus jamais un autre Aïd sans nos proches !


Nous, femmes et enfants de détenus politiques, détenus islamistes, détenus condamnés sous l’égide de la loi anti-terroriste, déclarons « plus jamais un autre Aïd sans nos proches »!
Nous, femmes et enfants de détenus de l’arbitraire, de la torture et de l’injustice, disons encore une fois « plus jamais un autre Aïd sans nos proches ! ».
Nous, femmes et enfants des détenus politiques au Maroc, adressons toutes et tous et d’une seule voix, un appel:
-Au chef du gouvernement M. Abdelillah Benkiran
-Au ministre de la justice M. Mustapha Ramid
-Aux présidents de tous les partis politiques conscients de notre détresse
-A tous les représentants du peuple et de la société civile
-A toutes les organisations humanitaires, nationales et internationales
Encore une fois « plus jamais un autre Aïd sans nos proches ! ».
Nos détenus ont été au vu et au su de tout le monde enlevés, séquestrés, torturés, puis livrés à une justice des plus injustes, puis condamnés arbitrairement à de lourdes peines.
Qu’attendre après tout cela, de centaines d’enfants qui grandissent loin de leurs parents, sinon la débauche et la délinquance.
Nous implorons nous, femmes et enfants des détenus politiques au Maroc, toutes les bonnes consciences, au Maroc ainsi qu’en dehors du Maroc, de soutenir notre cause, de se montrer sensible à cette souffrance  qui est la nôtre et que nous subissons depuis des années et de nous venir en aide. Nous implorons toute personne proche du cercle de la décision politique de se pencher sur notre cas.
L’affaire des détenus politiques est une affaire de vie ou de mort pour leurs familles, et pour cela nous lançons notre appel:
« Plus jamais un autre Aïd sans nos proches. »
Khadija Belliraj 

mercredi 10 octobre 2012


Luk est la première personne qui a toqué a ma porte
lors de l’explosion de la dite "Affaire Belliraj"
quand tous les amis ont pris la fuite.
Luk est l'HOMME de confiance ,pour cela  j'appelle a
voter ÉGALITÉ 

Rachida Belliraj 

mercredi 3 octobre 2012


http://alaanmag.ma/Article7023.html/

زوجـة بلعيـرج : زوجي بريء وألوم الرميد

بعد مرور أربع سنوات على تفكيك ما يعرف بـ«خلية بلعيرج»، ظهرت لأول مرة رشيدة حطي، زوجة عبد القادر بلعيرج، المتهم الرئيسي في هذه القضية، وأمّ أبنائه الثلاثة. تقول إنها لم تتلق تعليمات بالصمت ولا بالحديث، وتحكي عن قصة الحب التي جمعتها به وعن قصة اعتقاله.
حاورتها: نادية حوات
لماذا اخترتِ الظهور الآن والحديث لوسائل الإعلام، بعد أن التزمت الصمت طيلة أربع سنوات؟
صحيح، لقد تأخرتُ كثيرا في الظهور والتواصل مع وسائل الإعلام؛ والسبب هو أن اعتقال زوجي عبد القادر نزل عليّ كالصاعقة، ولم أكن أعي حقيقة ما يجري، واحتجتُ الكثير من الوقت لاستيعاب ما حدث، لا سيما أني كنتُ أعيش وحدي ببلجيكا مع الأطفال، وأذكر أن أول رسالة توصلتُ بها من زوجي عبد القادر هي تلك التي قال لي فيها: «اهتمي بالأولاد»؛ وهو حقا ما فعلتُه. وفي الوقت نفسه كنتُ أحاول إجراء بعض الاتصالات، لكن الوعي بما يجري والاستفاقة من الصدمة أخذا مني وقتا كثيرا جدا. من جانب آخر، لم يكن من المنتظر أن أقوم بمجابهة الإعلام الذي ساهم في تهويل الأمور، والجهات الأمنية؛ فطوال حياتي لم أقابل صحافيا، ولا علاقة لي بالمنظمات الحقوقية وغيرها. لذا، فالتفكير في اتخاذ هذه الخطوة والعمل عليها أيضا تطلّبا مني وقتا كبيرا.

Abdelkader Belliraj raconté par sa femme


Rachida Belliraj (Photo Demain)                   http://www.demainonline.com/2012/10/02/abdelkader-belliraj-raconte-par-sa-femme/

Opinion. Je m’appelle Rachida Belliraj, et je suis l’épouse d’Abdelkader Belliraj. Je suis actuellement au Maroc pour rendre visite à mon mari qui se trouve en prison.
Je suis la mère de trois enfants : Anas, Oussama, Yassine. Mon mari est détenu depuis presque cinq ans maintenant. Je vis avec mes enfants en Belgique, dans la ville de Gand, et nous vivons comme une famille séparée. C’est certainement très difficile pour les enfants.
Quand Abdelkader a quitté notre maison pour la dernière fois, le plus petit de nos fils avait trois ans et demi, aujourd’hui Yassine a huit ans. Mes autres enfants sont maintenant dans l’âge de l’adolescence.
C’est sûr, ce n’est pas facile sans leur père, ils ont besoin de lui, mais malheureusement, il n’est pas là, il est détenu ici, et on ne peut le voir qu’une seule fois par an, pendant les vacances scolaires et pour une durée d’un mois.
D’une façon générale la vie est devenue difficile sans Abdelkader. Et cette détention est incompréhensible, nous ne savons pas pourquoi on nous fait subir cette séparation.
Le dossier judiciaire avait déjà été traité avant l’arrivée du nouveau gouvernement d’Abdelilah Benkirane, et avant que Mustapha Ramid ne soit devenu ministre de la justice.
Ramid, avocat, était parmi ceux qui défendaient le dossier Belliraj, le dossier qu’on appelle ici « Les six politiques ». J’avais de l’espoir car Ramid est de ceux qui connaissent le mieux le dossier de mon mari, et une fois ministre de la justice, nous espérions vraiment qu’il allait règler cette situati