Dans un communiqué, Eric Goldstein de Human Rights
Watch a révélé que "les condamnations sont basées presqu'entièrement sur
les procès-verbaux des accusés interrogés par la police, que ceux-ci ont renié
par la suite. Certains ont affirmé avoir été victimes d'actes de torture".
Violette Daguerre, présidente de la Commission arabe
des droits humains a dénoncé plusieurs falsifications et vices de procédures en
première instance. Maître Lurquin, avocat belge de Belliraj, a notamment
rappelé l'interdiction par les autorités marocaines de voir son client en
dehors des débats du procès.
Abdelkader Belliraj a été condamné le 28 juillet 2009
devant le tribunal antiterroriste de Salé (près de Rabat) à la prison à
perpétuité, la peine de mort ayant été requise. Il est accusé d'avoir dirigé un
réseau islamiste et commis 6 meurtres en Belgique entre la fin des années 80 et
le début des années 90. Il nie catégoriquement ces faits. Belliraj a été
condamné avec 34 co-prévenus. Six d'entre eux ont des responsabilités
politiques, certains présumés islamistes. Ils ont également interjeté appel.
Ces 34 autres prévenus ont été condamnés à des peines de 1 an avec sursis à 30
ans de prison.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire